Michael Ogrinz a rejoint Advent en 2010 et est Managing Director à Paris. En plus d’être à la tête du bureau français, il intervient en particulier dans les secteurs de l’industrie et des technologies. Michael a réalisé 11 investissements au cours de sa carrière, dont cinq chez Advent.
Avant de rejoindre Advent, Michael a travaillé chez Goldman Sachs, où il était Managing Director de la division Principal Investment Area (GS Capital Partners). Auparavant, il a cofondé Internet interentreprises Proxchange, une place de marché B2B. Michael a commencé sa carrière dans le domaine des fusions et acquisitions chez JP Morgan à Paris.
Michael est titulaire d’un master en économie de l’école de commerce HEC à Paris.
Pourquoi est-il important d’avoir une présence sur le terrain en France ?
Cela remonte à la vision de Peter Brooke, il y a 40 ans lorsqu’il a fondé Advent. Il voulait que les équipes d’Advent aient à la fois une connaissance approfondie du secteur et une présence véritablement locale dans le monde entier. Ces deux éléments sont essentiels pour améliorer la qualité et la fréquence des conversations que nous pouvons avoir avec les entreprises avec lesquelles nous voulons faire équipe. La présence sur le terrain démultiplie les points de contact que nous avons avec les entrepreneurs, les chefs d’entreprise et les dirigeants français. En nous intégrant pleinement dans l’écosystème français, nous pouvons établir des relations durables et de confiance, et nous familiariser avec les règles et les contraintes locales, ce qui nous permet de fournir de meilleurs conseils.
Qu’est-ce qui vous motive et vous inspire dans votre carrière ?
J’aime la grande diversité de ce que nous faisons – dans les sujets que nous couvrons au jour le jour, dans les types d’industrie auxquels nous nous intéressons au cours de notre carrière, et dans les personnes que nous rencontrons et avec lesquelles nous travaillons. Certaines personnes doivent changer de travail pour rompre avec la routine. Ce n’est jamais un problème dans notre métier. À tout moment, je peux être impliqué dans trois univers commerciaux complètement différents, qu’il s’agisse d’une société de services de télécommunications, d’un fabricant industriel ou d’une entreprise de médias. Et à tout moment, j’ai le privilège de travailler avec certains des cadres les plus inspirants, les plus enthousiastes et les plus entreprenants qui soient.
« Ce que nous faisons n’a rien à voir avec le storytelling ou la rédaction d’un bon discours. Ce qui compte, c’est de se forger une conviction fondée sur des faits et qui résiste à un examen minutieux. »
Michael Ogrinz
Managing Director, Advent
Quels sont les avantages de faire partie d’un partnership privé ?
Advent conseille les entreprises de son portefeuille dans une perspective à long terme, sans la pression du prochain trimestre. Parfois, cela signifie qu’il faut mettre les bouchées doubles. Dans d’autres situations, nous avons la possibilité de lever le pied pendant une certaine période. Nous avons la liberté de le faire et nous n’avons pas à révéler nos plans au marché. La structure de partnership d’Advent nous permet d’agir de manière pragmatique, de préserver sur le long terme les intérêts de nos investisseurs, des sociétés de notre portefeuille et, en fin de compte, de nous-mêmes en tant que gestionnaires d’actifs. Nous ne prenons pas le risque d’un désalignement, notamment avec les actionnaires publics.
Quels conseils donneriez-vous à un nouvel entrant dans votre équipe ?
Soyez curieux, ayez l’esprit d’entreprise et creusez vos sujets en profondeur. Notre métier ne se résume pas à du storytelling ou à trouver de bons arguments. Ce qui compte, c’est de construire une conviction fondée sur les réponses les plus approfondies et solides possibles. Ce ne sera pas la seule réponse possible, et elle ne sera pas parfaite, mais elle doit résister aux faits, car nous mettons notre argent et notre réputation en jeu. Sur le plan culturel, veillez à ne pas vous isoler. Chez Advent, vous devez réussir en tant que membre de l’équipe. Quels que soient vos talents, vous échouerez si vous travaillez en silot. Enfin, adoptez une vision à long terme, notre travail est un marathon, pas un sprint (même si ce marathon peut comporter de nombreux sprints !).
Si vous n’aviez pas choisi cette carrière, que feriez-vous ?
J’essaierais très certainement d’être un entrepreneur. Ce serait très probablement dans le monde de la technologie, des médias ou des télécommunications. C’est le processus de construction qui me fait avancer. C’est un travail difficile, risqué, mais passionnan
